L’amphétamine a été synthétisée pour la première fois à la fin du XIXe siècle, mais ses effets stimulants ont été découverts dans les années 1920. Utilisée dans le traitement de la narcolepsie, du TDAH et comme coupe-faim, elle a aussi été consommée par les soldats pendant la Seconde Guerre mondiale. Son usage récréatif s’est développé dans les années 1960.

Les effets de l’amphétamine sont principalement stimulants. Elle agit en augmentant la libération et en inhibant la recapture de neurotransmetteurs tels que la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine. Cela entraîne une amélioration de l’attention, de la vigilance, de l’énergie physique et mentale, ainsi qu’une réduction de la sensation de fatigue. Utilisée médicalement dans certains traitements du TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité) ou de la narcolepsie, l’amphétamine peut aussi être détournée pour ses effets euphorisants et stimulants. Les effets secondaires incluent insomnie, perte d’appétit, anxiété, irritabilité, tachycardie et hypertension. À fortes doses ou en usage chronique, elle peut provoquer des troubles psychiatriques tels que paranoïa, hallucinations et comportements agressifs. Une dépendance psychique peut se développer rapidement, accompagnée d’un besoin compulsif de consommation. Les effets apparaissent généralement en moins d’une heure et peuvent durer de 4 à 12 heures selon la dose et la voie d’administration.

Les risques de l’amphétamine sont liés à sa puissante action stimulante sur le système nerveux central. Elle peut entraîner une dépendance psychique, une tolérance rapide, et un comportement compulsif de redose. Les effets secondaires incluent insomnie, irritabilité, anxiété, tachycardie, perte d’appétit et troubles de l’humeur. À forte dose, elle peut provoquer des épisodes psychotiques, paranoïa, hallucinations auditives, et comportements agressifs. L’usage chronique peut entraîner une détérioration des fonctions cognitives, des troubles cardiovasculaires et une dépression sévère après l’arrêt. Par voie nasale ou injectable, les risques incluent lésions nasales, infections, abcès, et transmission de maladies infectieuses. La qualité variable des produits du marché noir accroît les risques de contamination et de toxicité imprévue.

L’amphétamine est un stimulant du système nerveux central pouvant induire une forte dépendance psychique et comportementale. Elle est utilisée dans certains traitements médicaux (trouble de l’attention, narcolepsie), mais son usage récréatif ou détourné entraîne des risques accrus d’addiction. La dépendance se manifeste par une recherche constante de stimulation, une tolérance rapide, un besoin de redose fréquent, et une incapacité à fonctionner sans la substance. Les signes de dépendance incluent une agitation permanente, une perte de poids, des troubles du sommeil, une paranoïa, et une désorganisation du mode de vie. Le sevrage est marqué par une fatigue extrême, une humeur dépressive, une anxiété sévère, des envies irrépressibles de consommer et parfois des épisodes psychotiques. Le comportement de dépendance peut inclure des conduites à risque, une dégradation des relations sociales, et des troubles de l’impulsivité. Un accompagnement pluridisciplinaire est souvent nécessaire, avec un suivi médical, une prise en charge psychologique, et un soutien social adapté.

Lorsqu'une personne est sous l'influence de Amphétamine, on peut observer divers comportements typiques. Ces comportements incluent des changements soudains d’humeur, des troubles de la perception, une altération du jugement et de la coordination motrice. La personne peut présenter des signes visibles tels qu'une agitation inhabituelle, un ralentissement du discours, des pupilles dilatées ou contractées, ou une somnolence marquée. Selon la substance, elle peut aussi sembler euphorique, anxieuse, paranoïaque, ou désorientée. Certains peuvent avoir des hallucinations, d'autres des comportements compulsifs ou incohérents. Les réactions varient en intensité selon la dose, la tolérance, et le contexte de consommation.

La possession, l’usage, la vente ou la fabrication de Amphétamine peut entraîner des sanctions pénales importantes selon la législation du pays. Ces sanctions incluent des amendes, une inscription au casier judiciaire, et parfois des peines d’emprisonnement, surtout en cas de récidive ou de trafic. Le niveau de gravité dépend du statut légal de la substance, de la quantité détenue, de l’intention (usage personnel ou trafic), et de la juridiction concernée. Certaines substances peuvent être tolérées ou légalisées dans certains pays à usage thérapeutique ou récréatif (ex. : cannabis), tandis que d'autres restent strictement interdites (ex. : héroïne, crack). Il est essentiel de se renseigner précisément sur la réglementation en vigueur dans son pays ou sa région avant toute manipulation de la substance.

L’Amphétamine peut interagir dangereusement avec d'autres substances, augmentant les risques d'effets indésirables graves. Par exemple, la combinaison avec l’alcool potentialise souvent les effets sédatifs ou dépressifs, ce qui peut mener à des troubles respiratoires, à des pertes de conscience ou à une surdose. Les interactions avec des médicaments psychotropes (benzodiazépines, antidépresseurs, neuroleptiques) peuvent renforcer la sédation, provoquer une désorientation ou aggraver les troubles de l’humeur. L'association avec d'autres drogues illicites peut intensifier l’effet euphorique ou hallucinogène, mais aussi déclencher des crises d’angoisse, des troubles cardiaques ou des comportements imprévisibles. Certaines combinaisons sont particulièrement dangereuses : GHB + alcool, MDMA + ISRS, ou opioïdes + benzodiazépines. Il est fortement déconseillé de mélanger {substance} avec toute autre substance psychoactive sans suivi médical, car les effets peuvent être imprévisibles voire mortels.

La durée d'action de l’Amphétamine varie selon la voie d'administration, la dose et la sensibilité individuelle. En général, les effets durent entre 30 minutes et plusieurs heures. Les substances stimulantes comme les amphétamines ou la cocaïne ont des effets brefs mais intenses (30 min à 2 h), tandis que les opioïdes ou les hallucinogènes peuvent agir plus longtemps (4 à 12 h voire davantage). Les effets résiduels (fatigue, troubles de l’humeur, insomnie) peuvent persister au-delà de l’effet principal. L’accoutumance ou la tolérance peut modifier la perception de cette durée. Pour certaines molécules comme le LSD ou le cannabis, la durée d'action peut excéder 12 heures, en particulier chez les usagers non tolérants.

La détection de l’Amphétamine dépend du type de test utilisé : urinaire, salivaire, sanguin ou capillaire. En règle générale, les tests urinaires permettent une détection plus longue (de quelques jours à plusieurs semaines), alors que les tests salivaires et sanguins ont des fenêtres plus courtes (quelques heures à quelques jours). La durée de positivité dépend de nombreux facteurs : fréquence d’usage, dose, voie d’administration, et métabolisme de l’individu. Par exemple, le cannabis (THC) peut être détecté jusqu’à 70 jours dans les urines chez un usager chronique, tandis que des substances comme le GHB ne sont détectables que pendant 6 à 12 heures. Des sources françaises telles que Drogues Info Service ([drogues-info-service.fr](https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-depistage-des-drogues/Tableau-des-durees-de-positivite)) fournissent des tableaux de référence pour chaque substance.