Le GBL est un précurseur chimique du GHB. Une fois ingéré, il se transforme rapidement en GHB dans l’organisme. Moins contrôlé juridiquement, il est parfois détourné à des fins récréatives. Le GBL présente les mêmes risques : sédation, perte de contrôle et surdosage dangereux. Il est vendu à l’origine comme solvant industriel.

Les effets du GBL (gamma-butyrolactone), précurseur chimique du GHB, sont similaires à ceux du GHB puisqu’il se transforme rapidement en GHB dans l’organisme. Le GBL est plus puissant en raison de son absorption rapide, et les effets se font sentir en quelques minutes après ingestion. Il induit une sédation, une relaxation musculaire, une euphorie modérée et une désinhibition. À dose élevée, il peut provoquer vertiges, nausées, perte de conscience, convulsions et dépression respiratoire. Comme le GHB, le GBL présente un fort potentiel de dépendance et des symptômes de sevrage sévères en cas d’arrêt brutal. Il est souvent utilisé comme substitut illicite du GHB, mais son usage comporte des risques accrus en raison de sa concentration variable. La durée des effets varie entre 1 et 3 heures, avec un risque important de redose ou d’overdose. La consommation de GBL reste difficile à contrôler, notamment dans les contextes festifs ou de dépendance chronique.

Le GBL (gamma-butyrolactone), précurseur chimique du GHB, présente des risques similaires, avec une toxicité potentiellement encore plus élevée. Une fois ingéré, il est rapidement converti en GHB dans l’organisme. Le GBL agit comme un dépresseur du système nerveux central, entraînant relaxation, somnolence, euphorie ou, à forte dose, coma et dépression respiratoire. Il est extrêmement difficile à doser, quelques millilitres pouvant suffire à provoquer un surdosage. Comme le GHB, il est impliqué dans des cas de soumission chimique et son usage est parfois détourné pour ses effets sédatifs. Le sevrage est brutal et potentiellement dangereux, avec des symptômes graves comme l’agitation, l’anxiété, l’insomnie sévère, les tremblements et les hallucinations. La consommation répétée peut entraîner une dépendance sévère en quelques jours seulement.

Le GBL (gamma-butyrolactone) est un précurseur chimique du GHB et partage avec lui un très fort potentiel de dépendance. Il se transforme rapidement en GHB dans l’organisme, mais son action est souvent plus rapide et plus imprévisible. Les usagers réguliers développent une tolérance très rapide, doublée d’un craving marqué qui pousse à des prises multiples dans la journée. La dépendance au GBL est physique et psychologique, avec un syndrome de sevrage très sévère en cas d’arrêt brutal : anxiété aiguë, agitation, hallucinations, convulsions, désorientation, insomnie totale. Les comportements addictifs comprennent la planification minutieuse des doses, des réveils nocturnes pour éviter le sevrage, et une focalisation obsessionnelle sur la prise. Le GBL est souvent consommé en cachette, ce qui aggrave l’isolement et rend le repérage difficile pour l’entourage. Le traitement nécessite un sevrage progressif, sous contrôle médical, et un suivi psychologique pour soutenir l’arrêt durable.

Lorsqu'une personne est sous l'influence de GBL, on peut observer divers comportements typiques. Ces comportements incluent des changements soudains d’humeur, des troubles de la perception, une altération du jugement et de la coordination motrice. La personne peut présenter des signes visibles tels qu'une agitation inhabituelle, un ralentissement du discours, des pupilles dilatées ou contractées, ou une somnolence marquée. Selon la substance, elle peut aussi sembler euphorique, anxieuse, paranoïaque, ou désorientée. Certains peuvent avoir des hallucinations, d'autres des comportements compulsifs ou incohérents. Les réactions varient en intensité selon la dose, la tolérance, et le contexte de consommation.

La possession, l’usage, la vente ou la fabrication de GBL peut entraîner des sanctions pénales importantes selon la législation du pays. Ces sanctions incluent des amendes, une inscription au casier judiciaire, et parfois des peines d’emprisonnement, surtout en cas de récidive ou de trafic. Le niveau de gravité dépend du statut légal de la substance, de la quantité détenue, de l’intention (usage personnel ou trafic), et de la juridiction concernée. Certaines substances peuvent être tolérées ou légalisées dans certains pays à usage thérapeutique ou récréatif (ex. : cannabis), tandis que d'autres restent strictement interdites (ex. : héroïne, crack). Il est essentiel de se renseigner précisément sur la réglementation en vigueur dans son pays ou sa région avant toute manipulation de la substance.

Le GBL peut interagir dangereusement avec d'autres substances, augmentant les risques d'effets indésirables graves. Par exemple, la combinaison avec l’alcool potentialise souvent les effets sédatifs ou dépressifs, ce qui peut mener à des troubles respiratoires, à des pertes de conscience ou à une surdose. Les interactions avec des médicaments psychotropes (benzodiazépines, antidépresseurs, neuroleptiques) peuvent renforcer la sédation, provoquer une désorientation ou aggraver les troubles de l’humeur. L'association avec d'autres drogues illicites peut intensifier l’effet euphorique ou hallucinogène, mais aussi déclencher des crises d’angoisse, des troubles cardiaques ou des comportements imprévisibles. Certaines combinaisons sont particulièrement dangereuses : GHB + alcool, MDMA + ISRS, ou opioïdes + benzodiazépines. Il est fortement déconseillé de mélanger {substance} avec toute autre substance psychoactive sans suivi médical, car les effets peuvent être imprévisibles voire mortels.

La durée d'action du GBL varie selon la voie d'administration, la dose et la sensibilité individuelle. En général, les effets durent entre 30 minutes et plusieurs heures. Les substances stimulantes comme les amphétamines ou la cocaïne ont des effets brefs mais intenses (30 min à 2 h), tandis que les opioïdes ou les hallucinogènes peuvent agir plus longtemps (4 à 12 h voire davantage). Les effets résiduels (fatigue, troubles de l’humeur, insomnie) peuvent persister au-delà de l’effet principal. L’accoutumance ou la tolérance peut modifier la perception de cette durée. Pour certaines molécules comme le LSD ou le cannabis, la durée d'action peut excéder 12 heures, en particulier chez les usagers non tolérants.

La détection du GBL dépend du type de test utilisé : urinaire, salivaire, sanguin ou capillaire. En règle générale, les tests urinaires permettent une détection plus longue (de quelques jours à plusieurs semaines), alors que les tests salivaires et sanguins ont des fenêtres plus courtes (quelques heures à quelques jours). La durée de positivité dépend de nombreux facteurs : fréquence d’usage, dose, voie d’administration, et métabolisme de l’individu. Par exemple, le cannabis (THC) peut être détecté jusqu’à 70 jours dans les urines chez un usager chronique, tandis que des substances comme le GHB ne sont détectables que pendant 6 à 12 heures. Des sources françaises telles que Drogues Info Service ([drogues-info-service.fr](https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-depistage-des-drogues/Tableau-des-durees-de-positivite)) fournissent des tableaux de référence pour chaque substance.