Le GHB a été synthétisé dans les années 1960 comme anesthésique et somnifère. Utilisé en médecine pour la narcolepsie, il est devenu populaire comme drogue récréative puis tristement célèbre comme 'drogue du viol'. Son surdosage peut entraîner une perte de conscience grave. Le GHB reste très surveillé et soumis à des régulations strictes.

Les effets du GHB (gamma-hydroxybutyrate) sont dépresseurs et sédatifs. Il est utilisé à faible dose pour induire un état de relaxation, de désinhibition, voire d’euphorie. À dose thérapeutique (ex. : narcolepsie), il favorise le sommeil profond. À plus forte dose, il agit comme dépresseur du système nerveux central, entraînant somnolence, confusion, troubles de l’équilibre, puis perte de conscience. Le GHB est parfois surnommé 'drogue du viol' en raison de son effet d’amnésie et de perte de contrôle à haute dose. Les effets apparaissent rapidement (15 à 30 minutes) et durent entre 1 et 4 heures. Les risques incluent une dépression respiratoire, surtout en association avec l’alcool ou d’autres sédatifs. Le GHB entraîne une forte tolérance et une dépendance physique sévère : le sevrage brutal peut être dangereux et nécessite souvent une hospitalisation. La marge entre dose récréative et dose toxique est étroite, ce qui augmente le risque d’overdose accidentelle.

Le GHB (gamma-hydroxybutyrate) présente des risques significatifs, notamment en raison de son étroite marge entre dose active et dose toxique. À faible dose, il provoque relaxation, désinhibition et somnolence ; à dose plus élevée, il peut induire vomissements, perte de conscience, convulsions, coma et dépression respiratoire. Les effets sont accentués en cas de combinaison avec l’alcool, ce qui est fréquent et particulièrement dangereux. Le GHB est impliqué dans des cas de soumission chimique (viol chimique), en raison de sa forme incolore et de ses effets sédatifs puissants. La dépendance peut s’installer rapidement, avec des symptômes de sevrage sévères : anxiété extrême, insomnie, hallucinations, tremblements, voire crises d’épilepsie. La difficulté à doser précisément et l’absorption rapide augmentent le risque de surdosage accidentel.

Le GHB (gamma-hydroxybutyrate) présente un fort potentiel de dépendance physique et psychologique, particulièrement en cas d’usage régulier. La dépendance s’installe rapidement, parfois en quelques semaines, et se manifeste par des prises fréquentes au cours de la journée pour éviter les symptômes de sevrage. Le sevrage au GHB est extrêmement difficile et peut entraîner des symptômes graves : insomnie sévère, tremblements, hallucinations, délire, convulsions, voire décès sans prise en charge médicale. Le craving est intense, et les consommateurs planifient souvent leurs journées en fonction des prises. Les comportements typiques incluent la dissimulation, la perte de contrôle, l’oubli fréquent de moments entiers (blackouts) et l’isolement social. La tolérance apparaît rapidement, poussant à des doses dangereuses, surtout en l’absence de dosage précis. La dépendance au GHB nécessite un sevrage hospitalier encadré, parfois en soins intensifs, et un suivi thérapeutique à long terme pour prévenir les rechutes.

Lorsqu'une personne est sous l'influence de GHB, on peut observer divers comportements typiques. Ces comportements incluent des changements soudains d’humeur, des troubles de la perception, une altération du jugement et de la coordination motrice. La personne peut présenter des signes visibles tels qu'une agitation inhabituelle, un ralentissement du discours, des pupilles dilatées ou contractées, ou une somnolence marquée. Selon la substance, elle peut aussi sembler euphorique, anxieuse, paranoïaque, ou désorientée. Certains peuvent avoir des hallucinations, d'autres des comportements compulsifs ou incohérents. Les réactions varient en intensité selon la dose, la tolérance, et le contexte de consommation.

La possession, l’usage, la vente ou la fabrication de GHB peut entraîner des sanctions pénales importantes selon la législation du pays. Ces sanctions incluent des amendes, une inscription au casier judiciaire, et parfois des peines d’emprisonnement, surtout en cas de récidive ou de trafic. Le niveau de gravité dépend du statut légal de la substance, de la quantité détenue, de l’intention (usage personnel ou trafic), et de la juridiction concernée. Certaines substances peuvent être tolérées ou légalisées dans certains pays à usage thérapeutique ou récréatif (ex. : cannabis), tandis que d'autres restent strictement interdites (ex. : héroïne, crack). Il est essentiel de se renseigner précisément sur la réglementation en vigueur dans son pays ou sa région avant toute manipulation de la substance.

Le GHB peut interagir dangereusement avec d'autres substances, augmentant les risques d'effets indésirables graves. Par exemple, la combinaison avec l’alcool potentialise souvent les effets sédatifs ou dépressifs, ce qui peut mener à des troubles respiratoires, à des pertes de conscience ou à une surdose. Les interactions avec des médicaments psychotropes (benzodiazépines, antidépresseurs, neuroleptiques) peuvent renforcer la sédation, provoquer une désorientation ou aggraver les troubles de l’humeur. L'association avec d'autres drogues illicites peut intensifier l’effet euphorique ou hallucinogène, mais aussi déclencher des crises d’angoisse, des troubles cardiaques ou des comportements imprévisibles. Certaines combinaisons sont particulièrement dangereuses : GHB + alcool, MDMA + ISRS, ou opioïdes + benzodiazépines. Il est fortement déconseillé de mélanger {substance} avec toute autre substance psychoactive sans suivi médical, car les effets peuvent être imprévisibles voire mortels.

La durée d'action du GHB varie selon la voie d'administration, la dose et la sensibilité individuelle. En général, les effets durent entre 30 minutes et plusieurs heures. Les substances stimulantes comme les amphétamines ou la cocaïne ont des effets brefs mais intenses (30 min à 2 h), tandis que les opioïdes ou les hallucinogènes peuvent agir plus longtemps (4 à 12 h voire davantage). Les effets résiduels (fatigue, troubles de l’humeur, insomnie) peuvent persister au-delà de l’effet principal. L’accoutumance ou la tolérance peut modifier la perception de cette durée. Pour certaines molécules comme le LSD ou le cannabis, la durée d'action peut excéder 12 heures, en particulier chez les usagers non tolérants.

La détection du GHB dépend du type de test utilisé : urinaire, salivaire, sanguin ou capillaire. En règle générale, les tests urinaires permettent une détection plus longue (de quelques jours à plusieurs semaines), alors que les tests salivaires et sanguins ont des fenêtres plus courtes (quelques heures à quelques jours). La durée de positivité dépend de nombreux facteurs : fréquence d’usage, dose, voie d’administration, et métabolisme de l’individu. Par exemple, le cannabis (THC) peut être détecté jusqu’à 70 jours dans les urines chez un usager chronique, tandis que des substances comme le GHB ne sont détectables que pendant 6 à 12 heures. Des sources françaises telles que Drogues Info Service ([drogues-info-service.fr](https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-depistage-des-drogues/Tableau-des-durees-de-positivite)) fournissent des tableaux de référence pour chaque substance.