Khat (Catha edulis)

Autres - Qat, Miraa

Plante contenant des cathinones naturelles. Mâchée pour effet stimulant. Usage traditionnel en Afrique et Arabie. Légalité variable. Risques d’hypertension et d’addiction.

Découvrez l'histoire du Khat

Le khat est une plante cultivée depuis des siècles dans la Corne de l’Afrique et au Yémen. Ses feuilles, riches en cathinone, sont mâchées pour produire un effet stimulant comparable à celui des amphétamines. Traditionnellement intégré dans les pratiques sociales et religieuses, le khat fait partie de la vie quotidienne dans plusieurs pays comme l’Éthiopie, la Somalie et Djibouti. Sa consommation provoque éveil, excitation et parfois perte d’appétit. Toutefois, son usage prolongé peut entraîner des troubles du sommeil, une dépendance psychologique et des problèmes de santé bucco-dentaire. Il est interdit dans de nombreux pays en raison de son potentiel addictif et de ses effets sociaux.

Les effets du Khat

Les effets du khat (Catha edulis), plante à usage traditionnel en Afrique de l’Est et dans la péninsule arabique, sont stimulants et légèrement euphorisants. Les feuilles fraîches sont mâchées pendant plusieurs heures pour libérer leurs principes actifs, principalement la cathinone et la cathine, substances aux propriétés proches de celles des amphétamines. Les effets apparaissent progressivement : stimulation mentale, sensation de bien-être, réduction de la fatigue, conversation fluide, augmentation de la vigilance et légère euphorie. À dose modérée, les effets du khat peuvent inclure insomnie, perte d’appétit, sécheresse buccale, tachycardie et irritabilité. À forte dose ou en usage répété, il peut provoquer anxiété, troubles digestifs, hypertension, dépendance psychologique et parfois des épisodes psychotiques. Sur le plan social, sa consommation prolongée peut entraîner des conséquences économiques (temps perdu, dépenses), des troubles familiaux ou professionnels, et des complications sanitaires (troubles dentaires, malnutrition). Les effets durent généralement 3 à 5 heures, mais peuvent se prolonger selon la quantité mâchée et la variété de khat utilisée. Le khat est interdit dans de nombreux pays en raison de son potentiel addictif et des effets secondaires associés.

Risques de consommation

Le khat, plante contenant de la cathinone, présente des risques psychostimulants et cardiovasculaires. Sa consommation prolongée peut entraîner une dépendance psychologique, de l’agitation, de l’insomnie, de l’irritabilité et une perte d’appétit. Sur le plan physique, il augmente la tension artérielle, provoque tachycardie, sécheresse buccale et troubles digestifs. Des épisodes d’hallucinations ou de paranoïa ont été rapportés, surtout en cas de consommation élevée. Il est également associé à des troubles bucco-dentaires importants et à une perte de poids chronique. Le khat est souvent consommé dans un cadre social, mais peut conduire à une marginalisation et à des troubles de l’humeur à long terme. Il n’est pas sans danger, notamment chez les sujets à risque cardiovasculaire ou psychiatrique.

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Dépendance du Khat

Le Khat (Catha edulis), plante contenant des cathinones naturelles, présente un potentiel de dépendance modéré. Il est consommé principalement pour ses effets stimulants et euphorisants, dans des contextes culturels ou sociaux spécifiques. La dépendance se manifeste par une habitude d’usage quotidien, une envie forte de consommer en fin de journée ou lors des réunions sociales, et une diminution de la capacité à ressentir du plaisir sans la plante. Le sevrage s’accompagne de fatigue, d’irritabilité, de tristesse et parfois d’insomnie. Les comportements de dépendance incluent un usage compulsif malgré les répercussions sur l’alimentation, la vie familiale ou professionnelle. À long terme, l’usage régulier peut provoquer un amaigrissement, des troubles bucco-dentaires, et des troubles de l’humeur persistants. La prise en charge est avant tout psychologique, et doit prendre en compte les dimensions culturelles de l’usage.

Comportement de consommation

Lorsqu'une personne est sous l'influence de Khat (Catha edulis), on peut observer divers comportements typiques. Ces comportements incluent des changements soudains d’humeur, des troubles de la perception, une altération du jugement et de la coordination motrice. La personne peut présenter des signes visibles tels qu'une agitation inhabituelle, un ralentissement du discours, des pupilles dilatées ou contractées, ou une somnolence marquée. Selon la substance, elle peut aussi sembler euphorique, anxieuse, paranoïaque, ou désorientée. Certains peuvent avoir des hallucinations, d'autres des comportements compulsifs ou incohérents. Les réactions varient en intensité selon la dose, la tolérance, et le contexte de consommation.

Risques pénaux

La possession, l’usage, la vente ou la fabrication de Khat (Catha edulis) peut entraîner des sanctions pénales importantes selon la législation du pays. Ces sanctions incluent des amendes, une inscription au casier judiciaire, et parfois des peines d’emprisonnement, surtout en cas de récidive ou de trafic. Le niveau de gravité dépend du statut légal de la substance, de la quantité détenue, de l’intention (usage personnel ou trafic), et de la juridiction concernée. Certaines substances peuvent être tolérées ou légalisées dans certains pays à usage thérapeutique ou récréatif (ex. : cannabis), tandis que d'autres restent strictement interdites (ex. : héroïne, crack). Il est essentiel de se renseigner précisément sur la réglementation en vigueur dans son pays ou sa région avant toute manipulation de la substance.

Intéractions du Khat

Le Khat (Catha edulis) peut interagir dangereusement avec d'autres substances, augmentant les risques d'effets indésirables graves. Par exemple, la combinaison avec l’alcool potentialise souvent les effets sédatifs ou dépressifs, ce qui peut mener à des troubles respiratoires, à des pertes de conscience ou à une surdose. Les interactions avec des médicaments psychotropes (benzodiazépines, antidépresseurs, neuroleptiques) peuvent renforcer la sédation, provoquer une désorientation ou aggraver les troubles de l’humeur. L'association avec d'autres drogues illicites peut intensifier l’effet euphorique ou hallucinogène, mais aussi déclencher des crises d’angoisse, des troubles cardiaques ou des comportements imprévisibles. Certaines combinaisons sont particulièrement dangereuses : GHB + alcool, MDMA + ISRS, ou opioïdes + benzodiazépines. Il est fortement déconseillé de mélanger {substance} avec toute autre substance psychoactive sans suivi médical, car les effets peuvent être imprévisibles voire mortels.

Durée d'action

La durée d'action du Khat (Catha edulis) varie selon la voie d'administration, la dose et la sensibilité individuelle. En général, les effets durent entre 30 minutes et plusieurs heures. Les substances stimulantes comme les amphétamines ou la cocaïne ont des effets brefs mais intenses (30 min à 2 h), tandis que les opioïdes ou les hallucinogènes peuvent agir plus longtemps (4 à 12 h voire davantage). Les effets résiduels (fatigue, troubles de l’humeur, insomnie) peuvent persister au-delà de l’effet principal. L’accoutumance ou la tolérance peut modifier la perception de cette durée. Pour certaines molécules comme le LSD ou le cannabis, la durée d'action peut excéder 12 heures, en particulier chez les usagers non tolérants.

Dépistage du Khat

La détection du Khat (Catha edulis) dépend du type de test utilisé : urinaire, salivaire, sanguin ou capillaire. En règle générale, les tests urinaires permettent une détection plus longue (de quelques jours à plusieurs semaines), alors que les tests salivaires et sanguins ont des fenêtres plus courtes (quelques heures à quelques jours). La durée de positivité dépend de nombreux facteurs : fréquence d’usage, dose, voie d’administration, et métabolisme de l’individu. Par exemple, le cannabis (THC) peut être détecté jusqu’à 70 jours dans les urines chez un usager chronique, tandis que des substances comme le GHB ne sont détectables que pendant 6 à 12 heures. Des sources françaises telles que Drogues Info Service ([drogues-info-service.fr](https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-depistage-des-drogues/Tableau-des-durees-de-positivite)) fournissent des tableaux de référence pour chaque substance.

FAQ : Tout savoir sur le khat (Catha edulis)

Quels sont les effets du Khat (Catha edulis) ?

Le Khat (Catha edulis) provoque des effets variés selon les doses, la voie d'administration, la tolérance individuelle et le contexte. Ces effets peuvent inclure des modifications de l'humeur, de la perception sensorielle, des capacités cognitives, ou du comportement moteur. Certains provoquent de l'euphorie ou un effet stimulant, d'autres des effets calmants ou dissociatifs. Dans certains cas, des effets indésirables tels que l’anxiété, la confusion, ou les hallucinations peuvent survenir.

Le Khat (Catha edulis) est-il légal ?

La légalité du Khat (Catha edulis) varie selon les pays. Dans certains États, elle peut être autorisée à des fins médicales, voire récréatives, alors qu’elle demeure strictement interdite ailleurs. Il est essentiel de consulter les lois locales ou nationales en vigueur pour connaître son statut légal précis.

Quels sont les risques pour la santé associés au Khat (Catha edulis) ?

L’usage du Khat (Catha edulis) peut entraîner des risques pour la santé, à court ou à long terme. Ces risques incluent des troubles mentaux (anxiété, paranoïa, dépression), des problèmes physiques (cardiovasculaires, hépatiques, neurologiques), ou des comportements à risque. Les effets secondaires sont souvent dose-dépendants et amplifiés en cas de consommation chronique ou combinée avec d'autres substances.

Le Khat (Catha edulis) provoque-t-il une dépendance ?

Le Khat (Catha edulis) peut provoquer une dépendance, selon son action sur le cerveau, en particulier sur les systèmes dopaminergiques ou opioïdes. La dépendance peut être physique (avec un sevrage difficile), psychologique (besoin de consommer pour fonctionner), ou comportementale (prise compulsive). Le niveau de dépendance dépend du produit, de la fréquence de consommation, et des facteurs individuels.

Comment détecte-t-on la consommation de Khat (Catha edulis) ?

La détection de Khat (Catha edulis) dans l’organisme peut se faire via différents tests : urinaire, salivaire, sanguin ou capillaire. La durée de détection dépend de la demi-vie de la molécule, du métabolisme de l’usager, de la quantité consommée, et du type de test utilisé. Certaines substances restent détectables plusieurs jours, voire semaines après la prise.

Quelle est la durée d'action du Khat (Catha edulis) dans l'organisme ?

La durée d’action du Khat (Catha edulis) varie selon la voie d’administration (orale, nasale, intraveineuse…), la dose et les caractéristiques physiologiques de l’usager. Elle peut aller de quelques minutes à plusieurs heures. Les effets résiduels (fatigue, anxiété, trouble de concentration) peuvent parfois durer plus longtemps que l’effet principal de la substance.